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La déontologie dans le coaching

La déontologie dans le coaching, sujet essentiel pour garantir un espace de travail optimal. Il est indispensable de travailler dans un climat de confiance offrant un cadre transparent.

On peut supposer qu’un coach est forcément une personne dotée d’une grande humanité. L’humanité c’est bien, mais cela ne me semble pas suffisant pour proposer un réel processus d’accompagnement profond, réaliste et doté d’une finalité juste et positive.

Les compétences, la posture, l’approche du coach seront d’égale importance à l’engagement, l’action et la réflexion du coaché. Mais pour un trio gagnant, on ne peut se passer de notre chère amie la déontologie !

Qu’est ce que cela veut dire ?

On retrouve la définition suivante : « Ensemble des règles qui régissent la conduite des membres d’une profession » Dictionnaire encyclopédique de l’éducation et de la formation, Nathan Université.

La conduite du coach portera une grande responsabilité dans la réussite du processus d’accompagnement. Ça ne sera pas le seul élément déterminant (comme nous l’avons vu plus haut) mais c’est cette posture qui garantira en grande partie la création d’un espace de confiance, de partenariat, d’engagement, de complicité.

Complicité ? Oui je suis une coach complice ! Accompagner sans complicité je ne sais pas faire. J’entends par là, qu’il me parait très difficile de réaliser un coaching de qualité sans complicité dans la définition suivante : « être en connivence avec quelqu’un ».

Le coaché n’est pas qu’un client, il est un collaborateur puisque le processus de coaching est co-construction.

Alors qu’elles sont les règles de déontologie qui régissent le coaching ?

Nous pourrions en développer un nombre impressionnant tant la relation humaine est riche et complexe.

Je vais m’arrêter sur celles qui me paraissent les plus porteuses de sens.  

 

  • Respect de la confidentialité des entretiens. Le coaché doit pouvoir libérer sa parole sans crainte. Le coach ne peut divulguer les axes de travail, les confidences reçues, les objectifs ciblés, les étapes réalisées… Il ne peut également pas partager le seul fait que le coaché soit accompagné.

 

  • Respect du coaché, de sa personne, de ses choix. Aucun jugement ne peut être émis de la part du coach. Chacun évolue dans un cadre de référence qui lui est propre. Il est nécessaire de le respecter, le comprendre et l’accepter. Le coaching n’est pas un processus de conseil. Le coach ne peut dire à son client ce qu’il doit ou devrait faire. Même si celui-ci opte pour un choix que le coach n’approuve pas, le professionnel poursuit son adaptation et continue d’offrir un espace favorable à l’avancement et à la réalisation des objectifs.

 

  • Respect de la finalité du coaching. Il est important de garder à l’esprit que la finalité du coaching reste l’autonomie du coaché. Il s’agit de développer cette autonomie afin qu’il assume pleinement ses choix et qu’il bénéficie d’une évolution, d’un changement et d’une dynamique durable. 

 

  • Interdiction de tout abus d’influence. Le coach ne peut entrer dans un rapport d’influence avec son client. Il doit garder une place objective et n’exercer aucune action sur le coaché. Il ne jouit d’aucune autorité.

 

  • Engagement à réaliser un coaching basé sur l’écoute active, le non jugement, la bienveillance, la simplicité et l’authenticité. Le processus de coaching repose sur la relation humaine. Bien qu’il amène tout un travail d’analyses, de réflexions, d’observations, de décodages… il ne peut se détacher d’un caractère authentique et simple.  Il n’est pas question de complexifier une approche déjà bien assez impalpable. Je rajouterais que l’humour, le sourire, la spontanéité et la bienveillance sont des ingrédients importants dans la réalisation des accompagnements. On avance toujours mieux dans la bonne humeur !

 

  • Devoir d’information du client. Le coach se doit d’avertir le coaché s’il considère avoir atteint ses limites ou si l’intervention dépasse le champ de ses compétences. Un professionnel ne peut prétendre à la compétence universelle. Certaines situations ou problématiques doivent être réorientées vers un autre professionnel. Le coach s’engage alors dans une dynamique de « diagnostic » en début de coaching mais également tout au long du processus. Il se doit d’informer son client si la situation nécessite un recadrage, une réadaptation, une réorientation…

 

Ces règles déontologiques sont le ciment de la relation qui va se créer entre coach et coaché.

Elles apparaissent comme « du bon sens » mais je vous assure qu’elles sont gages de sélection d’un coach professionnel responsable.

 

On vous garantit une approche de qualité alors n’hésitez plus à vous lancer ! Offrez-vous cette opportunité de grandir et de passer à la vitesse supérieure !

 

Coaching’ment vôtre

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